dimanche 4 novembre 2012

Fragment, globalité, complexité.



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Peinture du 26 octobre 2012.
 
Aujourd'hui, j'ai fait cela. J'ai posé mon ordinateur sur la tablette au-dessus du lit, l'ai allumé. Avant j'aurais peut-être pris une toile, des peintures, puis, l'image finalisée, l'aurais photographiée, avant de la publier sur un blog, participant assidu au "Musée Imaginaire" de Malraux.
Que puis-je faire aujourd'hui ? De quoi suis-je capable ?

"La peinture est une photographie de l'âme à un instant "t""
Par expérimentations, répétition des gestes, méditations, Pixel bleu était très sûr de cela, c'est encore vrai aujourd'hui. Regarde, il m'aura fallu toute ma vie pour produire ce résultat, pas un autre.
Cette mosimage contient dis mille histoires. Si à elle, tu ajoutes ta propre culture en la considérant comme vraie parce que je te le dis, tu obtiens une relation d'où peut venir une augmentation de ton être bien supérieure à une autre, par exemple possessive ou affabulatrice. Pourquoi te dirais-je autre chose qu'en quoi je crois ?
Comment aider sans forcer, diriger, se rendre responsable d'âmes qui d'Eternité, demain viendront peut-être demander les comptes du vivant ?
Les perles bleues de mon chapelet égrainent dans l'espace, un cercle, un élément de l'Astrolabe, penser le Temps jusqu'à ne plus Le penser.
Des systèmes se figent, retrouvent l'élan, se reposent encore. Se gravent les signes participatifs d'une justesse apte à trouver place en ces complexités que mon geste installe à l'axe de mes prières.
A quel hauteur se trouve mon enthousiasme ? Au début de son envol ou en un gouffre que quelques hardes enjolivent encore ? Combien d'états d'esprits tiennent-ils à des repères si liés que le moindre déblocage entraine le chemin dans une ornière en faillite. Recherchant ensuite au miroir de ses connaissances des solutions vers nouvel entrain, c'est répétition inlassable des mêmes schémas et de leurs fruits à la sève s'entretenant douteuse d'elle-même et des autres. Ces fruits encadrés de douleurs qu'individu ne voit même plus, ou parfois comme nez qui soudain se sent, ces fruits installés en des branches si éloignées du sol, ces fruits de rien que tu juges si facilement à la hauteur volatile de tes délires où rien ne tient, où tes mots se gargarisent de leurs propres bruits, cantique des ânes que rires mélangent au pathétique.
 

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