lundi 12 novembre 2012

La Plume et l'Encrier




La Plume et l'Encrier


Assis devant l'entrée de l'immeuble, je regarde le soir sans le voir. Je pense, douceur. Je pense ce que je vais écrire, là, maintenant. C'est beau, tranquille, explicatif, intéressant, je l'espère beaucoup, pour l'oeil qui me lira.
Et puis là, maintenant, les pensées en feux follets qui partent à droite, à gauche, en bas, en haut, là-bas, que je ne rattrape pas.
C'est lourd une plume. Un clavier bien sûr, moins romantique, plus actuel, outil de mon temps.
D'où la nécessité d'un encrier, de préférence un peu au-delà de lui. Ne contient-il pas ces pensées qui me fuient ?
Ces accords à mon Axe ?
Atelier.
Bonne question.
J'ai aimé y exposer mes peintures, sculptures, papiers peints, objets divers et variés. J'ai accepté en moi l'idée qu'il s'agissait d'oeuvres puisque j'appelais ainsi le travail des autres. Ce fut un chemin chez moi, qui n'eut rien d'évident.
Je rencontrais toujours un peu de monde qui ne me faisait pas regretter l'énergie dépensée. Cependant, le flux de visiteurs sur mon site www.martello.net, dépassant souvent les 700/mois, me fit remarquer le décalage avec les quelques 100 visites, pour une exposition correcte vu ma notoriété très peu communiquée.
Perdant pour de sombres raisons mon atelier de travail, le déclic fut suffisant pour que je concentre toute ma production au yeux du monde, d'internet.
J'ai des réserves d'images sur internet, qui me servent à avancer dans mon travail. Evidement, pour une image montrée, un peu comme la pointe d'un iceberg, elle n'est là que parce que beaucoup d'autres la soutiennent, posée là, fruit terminal mon capitaine !
Regroupées en blog me direz-vous. Oui, cette structure mentale qui a pris forme autour de moi, paillettes de moi, je l'appelle Boat. Un navire. Avec des soutes, dont celle de mon ordinateur quand il se connecte au réseau, au www.
Ou l'e~Livre. Parce que pour moi, nombre de mes mosimages sont sacrées, comme si je ne fus qu'un passeur de regard, un homme a qui le chemin permis mille découvertes. Pour qui ? Pourquoi ? Qu'ais-je à faire de tout cela si pas un oeil ne s'y pose ?
Il s'en pose.
Et mon grain de sel parfois s’inonde dans le regardeur.
Pensée vole, que je t'attrape.
Parfois un regardeur va plus loin, écrit la sienne et me parle en retour par sa justesse, par ci, par là.
Mon atelier.
Public, où ce qui se voit ne sont que paillettes de moi.
Planchettes, poutres, brindilles, parfois rien, parfois perle.

Parler dans le Wizzz quand il se fait désert, j'en venais à écrire, à répéter les sons de prières solitaires, une langue pour moi, peut-être quelques uns qui auraient la patience d'en décrypter les signes. Ce fut un voyage qui dura plus d'une vingtaine de textes environ, certains comme ici, mélangé. Une expérience  poétique. Un émetteur, un récepteur, principe de base. Tu kapiches ? Non ? Parce que tu comprends les artistes et que tu ne me comprends pas, alors je ne suis pas un artiste ? Ce n'était pas la peine de me faire taire, tchac ! retourner glouglouter avec les tiens, gardiens fascistes du bon goût et du bien pensant n'aurait pas été plus mal à ton tain qu'aujourd'hui tu caches en toutes mes proximités.
Cet atelier dont tu n'oses plus franchir seuil et aux silences des commentaires si parlants.


esfamina

li

o ken ti fa manis zemb dima ti
esten zamin gelmnis falis e
roundemi lenga stipes
oflemi palenza te
velas dema li
o menal e
neleïe
rim
 e

si
keli
remal e
finamenil sen
touminenza delizela
kefalen senelenzen kenta li
peace filuvile latemanis renae zenti
come manes lignes ceïaven pelis e voïes ti

n'as-tu pas vu au loin les lueurs des Hommes du Sol
ilL tenaient en leurs mains d'Or les offrandes les signes du Don
les milles graines éparpillées leur Joie leur douleur des autres en oubli d'Eux
gravant empreintes en terre en ciel afin que l'Essence s'envole aux siècles que nul n'oublie
le rivage qui s'avance aux repères du coeur sépare les pieux des roses à fleur de peau
Zima Zena Keliva Renimae de vos parfums j'ai couru les landes vous ai trouvées
des songes et des vrais séparant l'ivraie des chemins en vos creux de paix
j'ai embrassé les merveilles des voiles déchirés aux doux élans
réveillant tous matins en chantes les profondeurs
mille ivresses au feu de ce lien
ce feu de Toi

a
là ou ici sLv je peux poser les folies solitaires aux branches d'illusions je ne suis pas dupe
que puis-je ta cage est si haute que mes pas mes mains en vibres ne l'atteignent plus
en vis & versa mille broussailles se battent en boues aux cris des sangs victoires
c'est un vieil air las "oh que m'importe mon voyage, ta graisse me blesse"
je vois tes vagues silencieuses comme la mort me rouler sans touche
fendant sans heurt leurs viscosités noires mon fil mon arc d'Or
des Cieux au Sol je suis tendu à Sa Lumière ici tes mains
Lichens te souviens-tu chantaient tes pas ma corde
meurtris en corps ma Terre vois mes larmes
Que puis-je te dire comment me taire ?
je te vois salir le jardin où je suis
parlant aux Esprits ici ou là
aux ilL aux Anciens
c'est Lui qui Sait
tou tan
ilL
e
" que je m'incline ou Le salue les bras en vé je ne suis qu'une peau un voile en tous profonds de ton en faire ce tam~tam de mon coeur qu'espères-tu ici encore séparer trancher pourquoi au nom de qui de quoi "
? Pourquoi sortirais-je de mon puits que je regarde les feuilles au vent le soleil miroiter la rosée d'une toile au matin le rouge du soir qui tombe me rappelle les poisons de tes doigts . que j'écoute le chant d'un oiseau caresse chat appelle l'eau au creux de ma main ce sont tes machicoulics en toutes matières qui brouillent mon âme pourquoi sortirais-je du fond de mon puits ?
. Pourquoi veux-tu que je regarde encore ce monde ce jardin cette merveille ? qui se meurt interminable agonie sous tes raz points tes pas en ruts d'airains .

aa

Ce royaume en tes mains chemin de fer cliquettent mâchant mandibulantes ivres ni mort ni vie au festin de tes voeux de toi aux tenues du sans bien où tu ne sais que prendre tous dehors perdus à tes insatiables sécantes distractions tes nuits d'atroce en folie d'ego.
Terre ma chair regarde où tu me frappes quand tu me parles, pas là pas là là,
tu crisses ma corde entends la note des magmas au non savoir ni début si fin d'ilL.
Sens-tu cette force ce fol pouvoir que tu me donnes sans repos ni Paix là où je ne voulais que t'aimer au profond de tes yeux.
Pour toi sept ilL je déchire la Nuit des Temps les Voiles des Prophéties qu'as-tu fais de tes bras ?
Sa Pluie tombe sur toi tu restes là bouche ouverte tes mains frénétiques machicoulantes en corps rappelles-toi ces gestes que ton oeil avait déjà oublié.
Toute chose est sacrée . ne vois-tu pas ce que tu fais de voeux continues . y'a-t-il comme poubelle neuve une seule autre Terre à proximité
ie ne crois pas à la mort ne sais demain au spectacle des mains de mon éternité pourquoi sortirais-je.
que m'importe les couleurs les chants toutes poèsies si d'errances elles couronnent en fer de cage le monde le tuent d'indifférence aux coordonnées de ton cul.
tu ne crois en rien même pas en toi tu as commis chassé un autre de ta cène à la trique au silence le crois-tu cela ou tous comptes faits préfères-tu en + l'accuser.
Tu restes là bouche ouverte en tous flancs silence un atroce entonnoir à la vrille par laquelle ie microperce ton crâne d'oeuf
dans l'espoir
qu'il t'y pousse e tun poil
sLv
tu auras l'air moins con là p'tite crevette
du temps des com'coïotes
toutis broutis
bronx°
sus
"s"

Noun

a

a
Faire, là où le chemin donne.

Encrier.


 Encrier.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire